La résidence l’éperon à Épinal : un défi de haut vol

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On peut dire que les journées d’Allison, Constance, Bruno et David, tous mobilisés pour le chantier de la résidence de l’Éperon à Épinal, n’ont rien eu de classique : ils les ont passées perchés sur une nacelle de 18m de longueur qui gravissait quotidiennement les 36m de hauteur du bâtiment. Un dispositif peu commun assemblé en 2 jours qui leur a évité de s’accroupir et qui a fortement limité la manutention. Le mot d’ordre du chantier : optimiser les allers-retours de la plateforme pour ne pas déranger la soixantaine de résidents qui y habitent.

Nous avons vu l’immeuble se révéler subtilement avec des touches de couleur rappelant son environnement. Du bleu pour le ciel et la Moselle, du brun ocre et de l’orange pour rappeler la toiture des bâtiments qui l’entourent. Il a fallu plus de 2 ans à ce projet pour se concrétiser et 6 mois d’intervention pour que cette résidence située au coeur de la ville fasse peau neuve.

Lorsqu’une première face a été terminée, nous avons déjà eu des retours très positifs. Une habitante s’est dit très contente de voir son bâtiment embellit et avait hâte de voir la suite en se demandant dans quelles conditions se déroulerait le ravalement de façade côté Moselle.

Effectivement, il s’agissait d’un vrai challenge : comment monter un dispositif aussi imposant qu’une plateforme élévatrice sur une surface si étroite et sans accès ?

Devant un tel défi, propre à en effrayer plus d’un, Thierry a suggéré une solution : « Il suffit de louer un camion-grue et d’amener la nacelle d’un côté de la Moselle à l’autre. » Rien que ça ! Il a donc proposé de passer par-dessus la Moselle à William. Eh bien, figurez-vous que c’est ce qu’ils ont fait…

Pour une intervention de cette ampleur, il a fallu se préparer : bloquer une rue entière et tout un parking, valider les autorisations de voirie, réserver des places de stationnement, couper des routes et répondre aux questions de la Police de l’environnement, aussi appelée Office française de la biodiversité, puisque l’ensemble du matériel devra passer au-dessus d’un milieu naturel protégé. L’opération de levage motorisé a réclamé une certaine vigilance, l’usage de la grue était susceptible de provoquer des accidents liés à la casse ou à l’effondrement du matériel ou encore au renversement de l’engin. Il était donc nécessaire de prendre toutes les précautions possibles pour que cette journée se déroule sans encombre.

Sur place pour immortaliser cette méthode jamais vue auparavant, j’ai croisé les regards admiratifs des passants hypnotisés par le spectacle. Aux aguets du moindre vacillement, un mélange de curiosité, d’adrénaline et de tension flottait dans les airs. Un peu comme lorsqu’on regarde du patinage artistique et qu’on se prend à admirer la danse en espérant tout de même que quelque chose de croustillant se passe. Le grutier a opéré avec précaution et précision, un sans-faute pour une manœuvre on ne peut plus délicate. Notre partenaire JCLogistique a vraiment assuré sur ce coup-là ! 6 mois, c’est le temps qu’il a fallu pour finaliser toutes les faces du bâti. Et si, dès la première façade achevée, les compliments pleuvaient déjà sur notre équipe, nous avons voulu les confirmer en rencontrant plusieurs résidentes à la fin des travaux. Elles ont été unanimes : c’est du beau travail !

Afin de choisir un prestataire,
plusieurs critères ont été étudiés avec
notamment un critère de proximité
car il était important pour nous de
travailler avec une entreprise locale.
L’excellence était aussi un critère
de sélection. Avec ces informations,
choisir Bové était logique. On
travaille en toute confiance.

Monsieur Mulot, coordonnateur de travaux pour Vosges Architecture, architecte et maître d’œuvre de ce chantier.